mercredi, 30 juin 2010

La vache!

La Force Helvétique

"L'amour il faut le réinventer tous les jours, même dans la vie du couple. Si on n'arrose pas cette plante délicate qui est là, si on ne la soigne pas, l'amour, comme tout dans la vie, est mortel."

José Saramago
"Elle était étrangère à la stratégie générale du monde et la sienne était réduite à sa plus simple expression. Elle avait renoncé aux grands objectifs. Elle était devenue son propre futur."

Où étais-tu pendant la nuit?
  
Clarice Lispector
Chemins Droits




Temps sans gaspillage.
Travail sans lassitude.
Etude sans fatigue.
Prière sans inertie.
Alimentation sans abus.
Tranquillité sans paresse.
Joie sans désordre.
Distraction sans vice.
Foi sans fanatisme.
Discipline sans violence.
Fermeté sans arrogance.
Amour sans égoïsme.
Aide sans paiement.
Réalisation sans jactance.
Pardon sans exigence.



Nous nous libérerons difficilement de l'illusion qui détruit notre vie si nous cessons d'avancer sur ces chemins droits qui mènent à l'Immortalité triomphante.

André Luiz
Idéal Spirite
médium : Chico Xavier

Sur la route

Elephant Sativa

Elephant parade- London

Padam padam

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix
Padam... padam... padam...
Il arrive en courant derrière moi
Padam... padam... padam...
Il me fait le coup du souviens-toi
Padam... padam... padam...
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme une drôle d'erreur
Cet air qui sait tout par coeur
Il dit: "Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
Y a pas de raison pour que tu ne pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras..."
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours
Padam... padam... padam...
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam... padam... padam...
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam... padam... padam...
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ça pour tomber juste au coin de la rue
Sur l'air qui m'a reconnue
Écoutez le chahut qu'il me fait
Comme si tout mon passé défilait
Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat...
Qui bat comme un coeur de bois.. 

Paroles: Henri Contet, musique: Norbert Glanzberg, enr. 15 octobre 1951

Havaianas brésiliennes

L'exposition virtuelle

Allez le Brésil!

Une idée géniale!

Le paradis blue

L'arbre de vie

Dieu planta un jardin en éden, du côté de l'orient, et il y plaça l'homme qu'il avait formé. Et l'Eternel Dieu fit croître du sol tout arbre agréable à voir et bon à manger, et l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Genèse 2.8,9

samedi, 5 juin 2010

L’Invitation au Voyage

Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l’humeur est vagabonde ;
C’est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu’ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D’hyacinthe et d’or ;
Le monde s’endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal

À la belle impérieuse

L'amour, panique
De la raison,
Se communique
Par le frisson.

Laissez-moi dire,
N'accordez rien.
Si je soupire,
Chantez, c'est bien.

Si je demeure,
Triste, à vos pieds,
Et si je pleure,
C'est bien, riez.

Un homme semble
Souvent trompeur.
Mais si je tremble,
Belle, ayez peur.

Victor Hugo

Vivants

                                 Vivants

                                         
                                                     Oui. Je comprends qu'on aille aux fêtes,
                                                     Qu'on soit foule, qu'on brille aux yeux,
                                                     Qu'on fasse, amis, ce que vous faites,                                                       
                                                      Et qu'on trouve cela joyeux ;
                                                      Mais vivre seul sous les étoiles,
                                                      Aller et venir sous les voiles
                                                      Du désert où nous oublions,
                                                      Respirer l'immense atmosphère ;
                                                      C'est âpre et triste, et je préfère
                                                      Cette habitude des lions.

                                                                Victor Hugo